Facebook m'a tuer
La désactivation définitive de mon compte Facebook, le 9 juillet 2025, est l'aboutissement d'une traque dont je fais l'objet sur la toile depuis cinq ans. Il y a quelques jours, j'avais bien remarqué qu'un tiers s'était immiscé dans mon espace duquel il envoyait des "messages inappropriés" sur la toile. C'est au moment où je m'apprêtais à changer le mot de passe que le couperet est tombé.
Tout s'est instantanément bloqué. Impossible de récupérer quoi que ce soit ; le mot de passe n'est plus reconnu, sur le profil comme sur le compte Messenger ! il s'agit manifestement de la conséquence d'une intrusion, car je ne veux pas croire que Mark Zuckerberg m'ait banni pour avoir mis en lien l'interview d'Hassan Nasrallah, réalisée il y a plus de vingt-cinq ans, et publiée ici-même le 21 juin dernier, neuf mois après sa mort. Mais l'on ne peut jurer de rien et, comme dans Le Procès, de Kafka, je ne sais pas de quoi Facebook m'accuse ni de quoi je fois faire appel. Cliquez et attendez… J'ai attendu et après quelques heure, un courriel anonyme est venu confirmer la fatwa :
En fait de restrictions, il s'agit d'une désactivation. Le compte est inaccessible et les mots de passe non-reconnus. Il n'y a aucun moyen d'appeler, d'envoyer un message de protestation et encore moins de faire appel… L'invitation à interjeter appel est une vaste blague (j'ai entendu quelqu'un dire "fumisterie" !) que l'on en juge par le message reçu, trop long pour en faire une copie d'écran :
Ce que vous pouvez faire
| Demander un nouvel examen | |
|---|---|
| c { "entityMap": [object Object], "blockMap": OrderedMap { "a8eu7": c { "key": "a8eu7", "type": "unstyled", "text": "Si vous pensez que votre compte Facebook ne devrait pas être restreint, vous pouvez demander un nouvel examen.", "characterList": List [ b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { "style": OrderedSet {}, "entity": null }, b { 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N'ayant pas d'autre choix, je me suis adressé directement au patron de Meta France, un certain Laurent Solly… qui, comme ses services, s'est pour l'instant bien gardé de répondre aux messages qu'il reçoit pourtant. J'ai fini par lui en envoyer un sur LinkedIn, où nous sommes voisins… Sans plus de succès !
Le piratage est une pratique courante qui ne se limite pas toujours – pas souvent même – à la voyouterie gratuite. Sur Facebook ou d'autres réseaux, ce piratage n'est pas mu par la possibilité de soutirer de l'argent ; il vise d'avantage l'invisibilisation de la victime. Pas facile de trouver un autre moyen d'exister, une fois disparu de Facebook, à l'heure de la désertion des comptoirs !
Au-delà de la grossièreté, ce silence traduit insignifiance de la personne au regard des centaines de millions d'informations monnayables auprès des annonceurs publicitaires misent en ligne toutes les heures. L'individu réduit au rôle de pourvoyeur d'informations !
Soyons franc, même si le piratage de mon compte Facebook prête à conséquence, j'en ai connu d'autres. En 2008 (près de vingt ans, déjà !), une ex et son nouveau compagnon – un type qui se surnommait lui-même Jeannot Lapine (sic, ça ne s'invente pas !) – avaient trouvé amusant d'associer mon numéro de téléphone à une offre de Fist Fucking. Cela m'avait valu le harcèlement de messieurs qui fantasment à l'idée de se faire ramoner le fion à poing fermé. Je n'avais eu d'autre solution que changer de numéro et perdre ainsi tous les contacts que je n'avais pas enregistrés.
Plus récemment, le 4 octobre 2022, en pleine procédure de divorce, mon avocat m'adressait une liasse de documents que Nanane entendait faire valoir. Les "pièces" 38-39-40-41-42 reproduisaient des messages privés – qui plus est tronqués, qui n'apportaient donc rien –, échangés via Messenger : une réservation effectuée sur Booking.com dans un établissement à Mui-ne, au Viêt-nam ; le détail d'une transaction bancaire (Wise Bank) relatif à un transfert de 200 € effectué en novembre 2018 pour la réservation de la chambre que j'allais occuper à Saïgon, à partir du mois suivant. Il n'y avait là rien de répréhensible au regard de la morale et encore moins du droit. J'aurais pu discuter de la recevabilité de ces documents, obtenus frauduleusement, tant est discutable leur indispensabilité au succès de la prétention et la proportionnalité de la méthode par rapport au but poursuivi, je m'abstins de répondre à tant de bassesse tant il me paraissait évident qu'un juge ne leur prêterait aucune attention. Erreur. Depuis il est vrai, la Cour de cassation a décidé que tous les coups sont permis (décembre 2023). Fermer la parenthèse.
La pièce 41 (Transaction sur la banque Wise)
En revanche, vous l'aurez compris, toutes les mesures sécuritaires que l'on vous impose : la double authentification et tout le toutim ne sont que pure foutaise. La seule garantie de ne pas se faire hacker est de payer le hackeur. Tous ceux qui les craignent, à commencer par le Pentagone, le savent.
Je pourrais encore évoquer la suppression de mon compte Copains d'avant, il y a un an (je n'y allais pas très souvent il est vrai) ! Mes protestations auprès des administrateurs sont restées sans réponse !
Qui a lancé l'assaut, fin 2022, contre la page Wikipédia qui m'était consacrée ? En l'espace de quelques jours, un ou une hurluberlu a entrepris de la corriger, sans probablement avoir jamais lu une ligne que j'avais écrite ni même vu une photographie que j'avais réalisée ! La démocratie selon les académiciens anonymes permet au premier venu de corriger les notices de l'encyclopédie. Il y a une dizaine d'années, Wikipédia avait ouvert un débat où la propre fille de l'actrice Sylvette Herry (alias Miou-Miou) avait dû argumenter d'arrache-pied devant une bande d'ignorants prétentieux pour le respect de l'orthographe de son patronyme.
Wikipédia est une cour de récréation dans laquelle on se marre bien vous dirait Serge Ottaviani qui, pendant des années, y a distillé un bon millier de canulars – lui valant de la part de La Voix du Nord le surnom de "Serial imposteur de Wikipedia" – avant d'en être "banni" à vie. On en rigole encore dans les corons, d'Aniche à Douai, tant les wikisavants sont bien en peine d'identifier les notes dans lesquelles le lascar a sévi.
Me concernant, il ne faisait aucun doute que l'on chercha à faire disparaître purement et simplement cette page. Qui pouvait bien me haïr à ce point en 2022 ? Il y a du monde, certes, pas que Nanane ! Il suffit de lire Les Franquignols pour s'en faire une idée. Ne parvenant pas à me faire entendre dans ce faux-débat, je demandais à faire usage de mon droit de retrait. Le temps que la Cnil se remue, un tribunal populaire s'était réuni pour décider du cas de cette page qui devait être… supprimée (vous aviez deviné).
Enfin, pas plus tard qu'en avril 2025, une âme bien intentionnée a glissé dans l'oreille complaisante d'un administrateur de LinkedIn que le photo illustrant mon profil n'était peut-être pas la mienne ! Je venais de faire un véritable carton avec un post reprenant un éditorial de Natacha Poloni ayant totalisé 270.000 vues, 2.200 likes 556 commentaires et 357 republications ! C'en était trop… il fallait me dénoncer. En conséquence et conformément au principe de précaution, elle fut supprimée sine die – et chacun connait l'importance de la photo dans la consultation des profils !
En l'espace de quelques mois donc, ma fiche Wikipédia (très consultée), ma page Copains d'avant (qui maintient un lien avec le réseau scolaire), ma page LinkedIn (incontournable pour les relations d'affaires) et ma page Facebook (qui servait à promouvoir mes activités littéraires et photographiques) ont été "torpillées" comme aurait dit Rocard.
Comment se défendre ? Il n'y a pas de défense ! Ces plateformes partagent un point en commun : elles ne vous laissent jamais la possibilité de vous expliquer. Elles ne vous le demandent d'ailleurs même pas, ne vous laissent aucun courriel de contact et encore moins de numéro de téléphone. Il faut retenir une chose : ce n'est pas parce que vous les faites exister que vous n'existez. Vous n'avez d'ailleurs jamais existez en dehors de l'intérêt que vous représentiez. Nous sommes là dans la caricature du totalitarisme moderne qui s'est déjà imposé comme la norme sociale. Les vrais maîtres du monde se sont toujours cachés derrière des prêtes-noms ou des marionnettes, ceux-là sont derrière la toile et ne sont pas prêts de se montrer. Moins il est visible, plus le pouvoir est autoritaire
* Francesca Giannone : La Porteuse de lettre (Albin Michel, 2025)









J'ai une hypothèse qui conforte une des vôtres . Un certain entretien ancien. Il faut savoir, parallèlement, que " les médias sociaux" sont tous opaques, et leurs patrons/ manipulateurs, plus ou moins connus, organisent,, sur ordre ou pas, des traques et des exclusions diverse en fonction de critères du moment, à eux ou que leurs patrons appliquent de leur propre initiative. Rien n'est plus manipulé, observé et utilsé par des officines, que ces " médias sociaux" . Les patrons sont tous prioritairement sensibles aux intérêts, à l'idéologie, aux combats ou aux idéaux qui les fondent ou les animent, et ils se servent donc de leurs outils pour aider les copains ou les compagnons d'idéologie de leur communauté . Il y a donc des battues à base de mots-clefs et avec l'aide de petits malins de l'informatique, au coeur de ces systèmes . Donc on sera banni, ou dénoncé à des autorités , officielles ou officieuses, qui copinent avec tout ça . La liberté de pensée et d'expression par/ sur internet sont de plus en plus une illusion, une escroquerie. Je pourrais en dire bien plus long . Des français ont été bannis de tout, chassés , tués socialement, médiatiquement et professionnellement, principalement car ils pensaient mal et avaient une forte voix pour porter de fortes paroles non conformes..des noms ? faciles à trouver. Simplement , pensez à cette interview très ancienne et qui , et quoi, et elle peut déranger . Et pourquoi elle peut déranger, notamment depuis le 7 octobre. La toile d'araignée du net recouvre une autre, ou plusieurs autres. Quand on est bien informé au final, on a une vue globale, cohérente, éclairante, d'un ensemble global actuel qui est à la fois propagande et guerre idéologique, économique, matérielle , dont la manipulation des masses, notamment par Intenet, qu'ils contrôlent très bien, est un de leurs outils les plus discrets et les plus pervers. Connaître qui sont les grands patrons dans l'univers internet/ réseaux/ médias sociaux et autres, est aussi comme une signature...
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