L'honneur perdu du Quai d'Orsay

La décision rendue le 12 avril, de remettre un titre de séjour à mon épouse, met un terme à un bras de fer de près de quatre ans (août 2020 – avril 2024) avec l'Administration – et la dit-plomatie française en particulier. Même si le ministère de l'Intérieur ne pouvait pas reconnaître à mon épouse le statut de "parent d'enfant français" que lui dénie le ministère des Affaires étrangères, il lui a bel et bien délivré le document que les dix plomates s'obstinaient à lui refuser pour la seule et unique raison de son "appartenance ou sa non-appartenance à une nation" – un des marqueurs du racisme le plus vil, tel que défini et puni par une loi portée par le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) et adoptée à l'unanimité du Parlement 1er juillet 1972. De ce fait, Beauvau inflige un sérieux camouflet au Quai d'Orsay, tout en lui sauvant la face… Non seulement mon épouse est – depuis bientôt cinq ans – la mère ...