OUVRAGES
LES FRANQUIGNOLS
« La prose est méchante. La colère
affleure »
Gavroche Thaïlande
« Le [livre] qui accuse et met la diplomatie française à nu »
Vietnam Aujourd’hui Info
« L'enchaînement des choses fait apparaître à quel point l’auteur a été pris au milieu de la plus profonde vase de notre boooo pays. Une sorte de descente aux enfers. D'ailleurs n’est-il pas, en quelque sorte, allé chercher sa belle aux enfers, comme Orphée son Eurydice. Je me demande comment on se remet d'un effort pareil. » [Une lectrice]
CHINE, L'EMPIRE POLLUEUR
• « Marc Mangin, journaliste économique et spécialiste de l’Asie, livre une analyse sans concession des conséquences sur l’environnement de la croissance chinoise. Ce n’est pas en idéologue que l’auteur s’attaque à cette soif immense d’énergie et de terres agricoles, mais à l’aide de statistiques et d’une patiente analyse des conséquences environnementales. » [Jacques Hubert-Rodier, Les Échos]
• « Tout en savourant le style de Marc Mangin, on
prend la mesure de la pollution en Chine en découvrant, sources indiscutables à
l'appui, quelles ressources le pays devra surexploiter afin de satisfaire ses
besoins énergétiques et alimentaires, si par malheur le Chinois avait cette
idée monstrueuse de consommer à l'occidentale.
Certes ses prévisions font froid dans le dos mais l'auteur ne s'appuie pas sur
les poncifs habituels. C'est chiffres, exemples historiques et citations à
l'appui et en montrant que la Chine n'est pas un pollueur isolé mais bien
l'atelier du monde occidental, que Marc Mangin décrypte l'état critique voire
apocalyptique de l'environnement chinois. Il explique que la Chine n'est pas totalement
irresponsable et qu'elle anticipe les crises, en commençant à produire ses
céréales en Afrique par exemple. L'auteur explique aussi pourquoi cette fuite
en avant, dans la surproduction, peut être en harmonie avec les valeurs
ancestrales de la société chinoise et les ambitions politiques du gouvernement.
Un brin cynique, plutôt pédagogue et toujours réaliste, Marc Mangin évoque le
chantier des 3 gorges, l'expansion en Afrique, la surproduction automobile, la
volonté d'importer des céréales dont l'irrigation, si elles étaient davantage
cultivées en Chine, assècherait inexorablement les faibles ressources en eau du
pays. »
[Jordan Pouille, Médiapart]
• « Des records en série, des chiffres vertigineux, des mouvements massifs. Les bonds en avant que rapporte Marc Mangin dans son livre ne relèvent pas vraiment de l'exploit sportif. Voyageur et chroniqueur depuis plus de vingt ans, cet observateur très dubitatif du ”miracle asiatique” dresse le portrait d'une Chine lancée dans une course effrénée contre la montre pour ”répondre à la demande d'une industrie toujours plus gourmande”, D'une plume alerte et en convoquant les cinq éléments, il met en évidence le problème de survie d'un régime qui ne recule devant aucun sacrifice écologique. ”La Chine a troqué son environnement contre son développement”, note Mangin. Sans dédouaner l'Occident qui a ouvert en grand les portes à ”l'empire pollueur”. [Arnaud Vaulerin, Libération]
LE THEOREME D'ARCHIPEL
• « Un
polar percutant au cœur de Manille, capitale du vice organisé.
Une enquête trépidante, à toute vitesse, d’un bout à l’autre de la mégapole. La
rencontre de deux flics, l’un américain pas très honnête, l’autre philippin un
peu trop intègre, sur fond de règlements de comptes et de trafic de drogue,
vous emmènera tambour battant à la découverte de cet archipel méconnu. Arts
martiaux et femme fatale, fusillades et corruption, tous les ingrédients d’un
thriller exotique sont présents, sans jamais nous faire oublier la moiteur
torride de ces îles du bout du monde. »
[Gérard Valemblois, librairie
Autour du monde, Lille]
• « Je ne sais pas s'il s'agit d'un polar, d'un thriller, d'un roman d'aventure. Ce que je peux dire, c'est qu'il vous prend de la première à la dernière page. Une plongée au plus profond de la capitale des Philippines au côté de personnages attachants ; plusieurs intrigues qui se côtoient. Un très bon moment de lecture. » [Antara C. lecteur Fnac]
• « J'en suis encore époustouflé : tout est dans la justesse de ton, dans un sens précis de l'observation. Tout sonne bien, tant les couleurs et les odeurs de la ville, les bruits qui envahissent tout et créent une "musique" permanente et étouffante. Les paysages humains, des enfants aux vieillards, tous se fondent dans la nuit et la pollution du jour. Parfois surgit un petit restaurant avec un savant mélange de mets délicats et de mélanges à base de soja ordinaire et de piments singuliers.
Les personnages féminins, la nièce de Sarmiento comme celui de Joy (la secrétaire, l'assistante du policier) mettent en valeur certains archétypes de la femme "pilipina", et jouent sur les deux faces d'une même médaille. La nièce arriviste et désabusée, si froide et si calculatrice qu'elle ne parvient à cacher sa naïveté quasi congénitale. L'assistante qui n'ose rien demander à l'autre (alors qu'à l'évidence, elle aime son commissaire de police de chef) car l'homme ne peut – à ses yeux – rien apporter de positif (…)
Je n'ai pas été déçu du voyage. Bien au contraire. Ce me fut un fort beau et passionnant voyage, dans le temps et l'espace. Un vrai bon polar, sec et nerveux, sans gras ou répétitions, un travail nourri aux meilleurs sources et doté d'un intérêt presque sociologique. Un bon cinéaste pourrait en tirer un vrai film noir, avec Totoy Sarmiento qui marche vers son destin tragique, avec un personnage de femme fatale et quelques comparses pourris jusqu'à l'os (le Mc Jonhson américain), l'ami fidèle qui tient une école d'art martiaux…
C'est un vrai boulot de pro ! J'aurais dû m'en douter, évidemment. »
[Jean-Pierre
G. Lecteur]
SI UN JOUR TU POUVAIS ME PARDONNER
« J'aime le théâtre et tout particulièrement les huis-clos. Je trouve
le tien superbement rédigé ; l'idéalisme du premier personnage et le cynisme du
médecin se répondent, faisant des deux probables frères biologiques, des frères
en humanité, présentant deux visages complémentaires de l'humanité. J'ai
retrouvé dans ce dialogue sur la vie, l'amour, la mort et la filiation
plusieurs des quêtes qui t'habitent. La pièce apparaît en quelque sorte comme
un bilan, intellectuel et personnel. »
[Jean Vilbas, conservateur de la
bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore, Douai]
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