À propos de l'auteur

Marc Mangin est un journaliste, écrivain et photographe d'expression française, né à Fès (Maroc) en 1957 également connu sous le nom de Mario Granelli. Il fit une brève carrière d'éditeur (2010-2020). Il est le fils de Michel Mangin, né le 2 janvier 1929 à Paris (décédé le 15 janvier 1960) et de Rosa Granelli, née le 23 décembre 1924 à Hayange (décédée le 8 février 2016) ; tous deux sous-officiers de carrière, engagés à la libération. La famille rentre en France en octobre 1958. Il est le père biologique de quatre enfants : Michel (1989 – …), Nicolas (1991 – …), Jeanne (2002 – 2013), et Thiên Thanh, nés de trois lits, et le père adoptif d'un cinquième : Gia Huy.

ORLÉANS
Marc Mangin grandit à Fleury-les-Aubrais, dans la banlieue orléanaise. Il fréquente l'école Maurice-Jourdain de cette banlieue orléanaise, avant d'être interné au collège Sainte-Croix d'Orléans, puis Saint-Joseph, à mer. Il quitte le circuit scolaire sans diplôme, en novembre 1974, après avoir suivi pendant deux ans une formation d'électromécanicien au CET Saint-Euverte à Orléans, et intègre les Postes & Télécommunications, le 2 décembre. Il y reste douze mois avant d'être licencié pour insubordination et d'enchaîner les petits boulots : électromécanicien, électricien du bâtiment, agent de manutention, chauffeur-livreur, offsettiste.
Il reprend des études, au début des années quatre-vingt sous la direction de Jean Copans, à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), seul établissement de l'enseignement supérieur à accepter des étudiants non bacheliers, sur dossier. Sous la direction du socio-anthropologue, il étudiera le peuplement noir de l'Afrique australe, à travers les migrations bantoues. Son travail aboutira à un mémoire qui ne sera pas sanctionné par la prestigieuse institution, après l'avis défavorable de l'historien congolais Elika M'bokolo, membre du jury, pour une question de bibliographie jugée incomplète.
Engagé dans la lutte antiraciste, le Mrap dont il dirige la branche départementale du Loiret obtient, en 1976, la condamnation de La République du centre sur le fondement de la Loi du 1er juillet 1972 qui fait des discriminations fondées sur l'appartenance à une race, une ethnie ou une religion déterminée un délit. Une décision qui lui vaut les foudres du directeur du journal : le député-maire Roger Secrétain.
En 1977, il est élu au Bureau national du Mrap. Il restera membre du secrétariat national de l'organisation, alors dirigé par Albert Lévy, jusqu'en 1985.

L'AFRIQUE
Il quitte Orléans pour Amiens en 1978 où il entreprend une carrière de journaliste. Son premier article, paru en juin 1978 dans les colonnes du journal Libération, relate la condamnation d'un objecteur de conscience par le TGI d'Orléans. À Amiens, il fait partie de l'équipe fondatrice des "Journées cinématographiques contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples", inaugurées le 29 février 1979, qui donneront naissance au "Festival international du film d'Amiens". Après avoir affûté sa plume dans les colonnes de petites publications locales (notamment Ciné-Critique), il alimente la rubrique "Musique" du magazine Afrique-Asie ; il se spécialise sur la musique noire en général avant de s'arrêter sur le reggae après sa découverte de Bob Marley, Peter Tosh, Hugh Mundell, le Burning Spear et sa rencontre, à Londres, avec le poète Linton Kwezi Johnson. C'est dans la capitale britannique, où il se rend régulièrement depuis le milieu des années soixante-dix, que se construit sa culture musicale, principalement autour de Notting Hill Gate et de Brixton dans les quartiers fréquentés par la population caribéenne et sud-africaine. Il adhère au courant Post Punk de la fin des années 70 porté par The Clash, qui brasse de multiples influences. C'est donc naturellement qu'il devient la cheville ouvrière des manifestations culturelles organisées par le Mrap, en 1979 à la Halle de la Villette, porte de Pantin, pour son trentième anniversaire, et en 1984 au Bataclan, pour le trente-cinquième anniversaire de l'organisation. En 1980, le Mrap qui vient de créer le magazine Différences, lui confie la responsabilité du mensuel Droit & Liberté. Il en assurera la rédaction en chef pendant deux ans.
En 1982, il rallie le Nord de la France au golfe du Bénin au volant d'un camion, un périple de 7.000 kilomètres qui le conduit au Maroc, en Algérie, au Niger, au Bénin puis au Togo. Au cours de cette expédition de quatre mois, il découvre la dure réalité du voyage ; dépouillé de tout son matériel (appareils photo, magnétophone… dès son arrivée en Algérie), il traverse le Sahara pour revendre son véhicule. Revenu précipitamment soigner une hépatite, il repart l'année suivante pour trois mois au Burkina Faso (alors Haute Volta) et au Mali.
Entre Amiens et Paris, la France et l'Afrique, il élargit le champ de ses collaborations à la radio puis à la télévision. Il participe activement à l'animation de radios "pirates", notamment Lorraine Cœur d'Acier (Longwy) et Radio Lafleur (Amiens). En 1981, il participe à l'aventure KFM sur la FM amiénoise ; il y anime une émission consacrée aux musiques noires (reggae, blues, jazz, musiques africaines) sous le nom se Sieur Toubab. Parallèlement à des articles à caractère culturel, Marc Mangin signe de longues enquêtes politiques, sur l'Afrique australe alors sous le régime de l'apartheid (dans les colonnes de l'hebdomadaire Révolution notamment). Il se voit refuser l'entrée dans l'Afrique du Sud de John Vorster puis celle de Pieter Botha et dans la Pologne du général Jaruselski.

DÉPART DE PICARDIE
En octobre 1985, à la suite d'un article (diffusé le 14 octobre) sur la nomination de la tête de liste communiste aux élections régionales en Picardie – Maxime Gremetz, ayant été désigné par la direction nationale du PCF au détriment de Michel Couillet –, Radio-France met un terme à sa collaboration. Le Parti Communiste s'exprimera sur cette affaire avec la terminologie dont il est coutumier dès lors qu'il se sent attaqué, sur une demi-page de son hebdomadaire local, daté du 8 novembre 1986 où Marc Mangin en prend pour son grade, tout comme le journaliste Patrick Duval, à l'origine d'une pétition de soutien qui avait recueilli la signature de la quasi-totalité des journalistes amiénois et la section CFDT de Radio-France. Cette rupture de contrat – justifiée par Jean-Pierre Bergeon, directeur de l'antenne de Radio-France Picardie, par la baisse des budgets – le contraint à quitter la Somme. L'hebdomadaire Révolution prendra le même prétexte pour mettre un terme à ses collaborations, ce qui mettra provisoirement un terme à sa carrière de journaliste. Dans une lettre ouverte au président de Radio- France, les syndicats SNJ (Joël Génard) et CFDT (François Pelletier) s'étaient émus de l'éviction de leur confrère.
Marc Mangin se tournera vers Jean-Noël Jeanneney, PDG de Radio-France, dans un courrier daté du 12 mai 1986, après que Michel Couillet, au lendemain du scrutin, eut, lui-même, déploré les "méthodes employées" par la direction du Parti communiste pour lui imposer son rival . Cette lettre lui vaudra d'être condamné à 10 francs de dommages et intérêts (1,5 euro), le 5 janvier 1987, par le Tribunal judiciaire d'Amiens devant lequel il était poursuivi sur le fondement de l'Art. 1382 du Code civil par Élisabeth Durin, épouse Gsell, rédactrice en chef de Radio-France-Picardie . Dans son courrier, Marc Mangin avait eu le tort de souligner le lien entre sa supérieure hiérarchique et le Parti communiste, Madame Gsell étant l'épouse de François Gsell… le secrétaire parlementaire de Maxime Gremetz.

L'ASIE
Recruté par l'association Frères des Hommes pour prendre en charge ses outils de communication, Marc Mangin passe alors de l'Afrique à l'Asie. Son premier séjour aux Philippines, en septembre 1987, lui permet de publier dans Le Monde diplomatique une grande enquête sur l'industrie sucrière de l'île de Negros. Il retourne dans l'archipel philippin, en janvier 1988, réaliser une série de reportages sur le travail des enfants qui seront diffusés sur la Cinq et France2 ; sujets coproduits par Gamma TV dont Patrice Barrat assurait la rédaction en chef. En 1989, il s'installe à Manille d'où il assure des correspondances pour la presse francophone, notamment Les Échos, La Croix et Le Journal de Genève (devenu Le Temps). À son retour, en 1991, il fonde la lettre East Asian Affairs au sein du groupe Indigo Publications, puis la revue Dong Fang (1995). Il reste cependant fidèle aux Philippines et cosigne, avec Joël Picart, quelques années plus tard dans Le Monde Diplomatique, une première analyse de l'ère Post-Aquino.
Grâce à ses travaux, Marc Mangin est reconnu comme un spécialiste de l'Extrême-Orient et plus particulièrement des questions de développement. La revue Politique internationale de Patrick Wajsman lui confie la réalisation d'interviews de chefs d’État, notamment Fidel Ramos (Philippines) et Goh Chok Tong (Singapour). Le groupe Le Monde le recrute, en 1996 pour assurer une chronique régulière dans Le Monde de l'économie, puis lui confie, en 1998, la direction de la rubrique Asie de la lettre Nord Sud Export qu'il vient de reprendre. Marc Mangin assure, en même temps, la parution du China Act & Fact, la première lettre d'informations hebdomadaire de veille et d'analyse du marché chinois, en français.
De 1996 à 2008, il consacre également une partie de son temps à la formation. Il anime des sessions du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ) sur les techniques de rédaction, de secrétariat de rédaction et de mise en pages.

En 2009, Marc Mangin quitte définitivement la presse pour se consacrer pleinement à l'écriture et à la photographie. Commence alors un long voyage qui le conduit à travers l'Iran et l'Asie centrale avant de s'arrêter en Inde en 2010 . À son retour, il fonde les éditions Sipayat sous forme d'association Loi 1901. Menacée par l'OPA inamicale de son associée, à l'automne 2019, il en prend le contrôle total, en novembre 2019, et la transforme en EURL. Sipayat ne survivra pas aux turbulences économiques provoquées par l'épidémie de Covid-19, au printemps 2020. Après les lourdes pertes de l'automne et faute d'une trésorerie suffisante, la structure est dissoute à l'été.

L'ECRITURE
Marc Mangin ne manque jamais de rappeler que l'écriture a toujours constitué son projet d'expression avec le besoin de raconter l'histoire en général et une partie de la sienne en particulier. Faute d'une formation scolaire, il "s'auto-forme" à l'écriture et à la lecture, d'abord dans ses activités militantes (1976-1978) puis dans la presse alternative (1978-1981). Il est titulaire de la carte de presse 47807 depuis avril 1981. Il lui faut attendre encore une douzaine d'années (1993) avant de publier son premier ouvrage, consacré à l'histoire des Philippines , mais son travail d'écrivain débute véritablement quinze ans plus tard avec Chine, l'empire pollueur (Arthaud, 2008). Sur le site Médiapart, le journaliste sinisant Jordan Pouille écrit (13 avril 2008) : "Tout en savourant le style de Marc Mangin, on prend la mesure de la polllution en Chine en découvrant, sources indiscutables à l'appui, quelles ressources le pays devra surexploiter afin de satisfaire ses besoins énergétiques et alimentaires." Dans Libération (8 juillet 2008), Arnaud Vaulerin écrit de son côté : "Voyageur et chroniqueur depuis plus de vingt ans, cet observateur dubitatif du miracle chinois dresse le portait d'une Chine lancée contre la montre pour répondre à la demande d'une industrie toujours plus gourmande. D'une plume alerte et convoquant les cinq éléments, il met en évidence le problème de survie d'un régime qui ne recule devant aucun sacrifice écologique."
L'ouvrage paraît alors que son auteur commence à prendre ses distances d'avec la presse. Après trois ouvrages de chroniques de voyages, il publie un premier roman (Le Théorème d'archipel – Sipayat, 2015) : "Un polar percutant au cœur de Manille, capitale du vice organisé, écrit Gérard Valemblois de la librairie Autour du monde dans le marque-pages édité par l'Association des éditeurs des Hauts de France à l'occasion du salon du livre de Paris. Une enquête trépidante, à toute vitesse, d'un bout à l'autre de la mégapole (…) Arts martiaux et femme fatale, fusillade et corruption, tous les ingrédients d'un thriller exotique sont présents, sans jamais nous faire oublier la moiteur torride de ces îles du bout du monde."
Ses textes explorent inlassablement son expérience d'orphelin et de père "raté" ; une première ébauche de cette histoire paraît, hors commerce, en 2009, sous le titre Instants damnés, suivie quelques années plus tard par Au nom des pères (Presses de la cité, 2017). En 2023, il écrit une pièce de théâtre : Si un jour tu pouvais me pardonner, dialogue entre deux hommes à propos duquel Jean Vilbas, conservateur à la bibliothèque Marceline Desbordes-Valmore de Douai lui écrira : "J'aime le théâtre et tout particulièrement les huis-clos. Je trouve le tien superbement rédigé ; l'idéalisme du premier personnage et le cynisme du médecin se répondent, faisant des deux probables frères biologiques, des frères en humanité, présentant deux visages complémentaires de l'humanité. J'ai retrouvé dans ce dialogue sur la vie, l'amour, la mort et la filiation plusieurs des quêtes qui t'habitent. La pièce apparaît en quelque sorte comme un bilan, intellectuel et personnel."

LA PHOTOGRAPHIE
Marc Mangin découvre la photographie à l'adolescence avec un Zénith soviétique. Il restera, le demi siècle suivant, fidèle à la technique argentique et au noir et blanc. Quelques années plus tard, il acquiert un Nikon FM2 et part à la découverte de l'Afrique. Dès le départ, il s'attache à photographier des scènes de la vie quotidienne avec le souci de fixer sur sa pellicule ce que le temps emporte. Il cultive cette démarche aussi bien en Afrique qu'aux Philippines, en Chine où en Europe. En ce sens, il se rapproche du courant de la photographie humaniste et documentariste exploré avant lui par les grands noms de la photographie française.
Il présente sa première véritable exposition, en décembre 2002 au Press Club de France à Paris, à l'occasion de la parution de l'ouvrage Philippines : Instants d'années. En 1991, Marc Mangin commence à photographier Pékin. De la dizaine de voyages qu'il effectue dans l'empire du Milieu, entre 1991 et 2006, il rapporte plus de 7.000 clichés. Il en présente une sélection à La Raffinerie de Montreuil sous le titre En passant par la Chine, à partir de 2009. L'année suivante, il présente son travail en Iran à la galerie du Lucernaire sous le titre Tu m'as conquis tchador. La Maison de la culture d'Amiens lui propose alors de présenter son travail sous une approche transversale qu'il appellera Vagabondages. En 2013, il expose au Milan International Art Fair (MIA). La même année, il met en chantier un nouveau projet de fond autour de la Corée : Au sud de la frontière, labellisé dans le cadre des Années France-Corée (2015-2016) et présenté, fin 2015, à la Maison de la culture d'Amiens. En 2018, Marc Mangin reprend le chemin de l'Asie du Sud-Est, longue errance le long du Mékong qui lui inspire Chroniques indochinoises pendant laquelle il se lance dans la photographie numérique. Cette exposition prendra le nom de En Remontant le Mékong par temps de mousson. L'installation de marc Mangin au Viêt-nam (2018-2023) lui donne l'occasion de courts séjours dans la région, qu'il regroupera sous le nom d'Escales.

AVIS SUR SON TRAVAIL PHOTOGRAPHIQUE
• En 2000, dans la préface qu'il rédige pour l'ouvrage Philippines, Instants d'années, l'historien Armando Malay Jr., doyen de l'Université des Philippines (UP Diliman), écrit : «Marc Mangin prend le parti de nous faire agréer l’hyper-réalité de sa vision noir et blanc, où le tendre le dispute au sordide et le sublime cède le pas au ridicule (…) Le regard qu’il pose sur ses sujets ne manque ni de sympathie ni de complicité. Et pourtant, il a su éviter ce misérabilisme facile auquel se prêtent certaines sociétés du Tiers-Monde.»
• En 2024, à l'occasion de la présentation d'Escale au Mzab, Ilona Ilyasova, qui fut directrice-adjointe de la Maison de la photographie de Tashkent (Ouzbékistan), et l'une des coordonnatrices de la Biennale internationale de la photographie de Tashkent écrit : «Your photos are incomparable! You are a man who finds something new in a world that has long been studied, and shows it to others! You have an amazing sense of light, color and beauty! You are an absolutely fantastic photographer of the "highest flight"!» 
• En 2025, à l'occasion de la parution de l'ouvrage Écrits sur la route, Michel Puech lui consacre un assez long article sur le site L'Œil de l'info.

AFFAIRES FAMILIALES
Sur une période de vingt-huit ans (de février 1995 à avril 2023), Marc Mangin comparaît pas moins d'une quarantaine de fois devant la justice aux affaires familiales ; il y est systématiquement débouté de toutes ses demandes. Ce marathon judiciaire devient rapidement un frein à sa carrière professionnelle qu'il finit par sacrifier à un projet familial qui paraît hors d'atteinte.
Le 5 juin 2023, pour la première fois de sa "carrière judiciaire" et alors qu'il n'y a aucun enjeu (ni bien commun ni enfant), il est condamné par le tribunal judiciaire de Douai à verser 2.000 € de dommages et intérêts et 1.500 € au titre de l'article 700 dans une procédure de divorce qui l'oppose à Anne Fourreau avec laquelle il cohabitait depuis 2010.
Le 12 octobre 2023, en infirmant une décision du juge aux Affaires familiales de Nanterre, la Cour d'Appel de Versailles met un terme à ce marathon judiciaire commencé en mai 1994. C'est la première décision rendue en sa faveur dans cette juridiction, en trente ans.

LE NORATLAS 102-FRAQU
Marc Mangin est le fils de Michel Mangin, mécanicien-naviguant dans l'armée de l'air, décédé à l'âge de 31 ans dans le crash du Noratlas 102, au sud-ouest de l'oasis de Ghardaïa (Algérie), le 15 janvier 1960, qui fera six morts. Ce qui est présenté par les autorités comme un "accident" est considéré par la veuve comme la conséquence d'un sabotage.
Dans une lettre ouverte au chef de l’État, publiée en janvier 2022 par La République du Centre, Marc Mangin demande que lui soit enfin communiqué le rapport des expertises de cette catastrophe qu'il réclame depuis trente-cinq ans. Le dossier qui lui est remis, le 28 mars 2022, laisse peu de doutes quant au caractère accidentel du crash : l'avion parti de la base d'Orléans-Bricy, le 14 janvier, aurait très rapidement givré, le lendemain, une heure trente après son décollage de la base d'Alger-Maison-Blanche où il avait passé la nuit, provoquant son décrochage. Le 15 janvier 2025, il parvient sur la zone du crash, au point GPS 32°27 N – 03°35 E.

 

BIBLIOGRAPHIE

• Les Philippines, 1993 Éditions Karthala (ISBN 978-2865373505)
• Manille Éternelle, 1995 Asa Ed. (ISBN 978-2911589041)
• Hong Kong Éternelle, 1997 Asa Ed. (ISBN 978-2911589072)
• Chine, Ed. Nord-Sud Export / Le Monde, collec. Perspectives, 2000
• Philippines : Instants d'années, 2002. Ed. Eurasiape ; (ISBN 978-2915185003)
• Chine, l'empire pollueur, 2008 Arthaud ; (ISBN 978-2700301410)
• Instants damnés (hors-commerce, 2009).
• Tu m'as conquis tchador, 2010 Éditions Sipayat (ISBN 978-2-919228-00-3)
• La Voie du Bœuf, 2012 Éditions Sipayat (ISBN 978-2-919228-06-5)
• Au Sud de la frontière, 2014 Éditions Sipayat (ISBN 978-2-919228-09-6)
• Le Théorème d'archipel, 2015 Éditions Sipayat (ISBN 978-2-919228-11-9)
• South of the Border, 2015 Éditions Sipayat (ISBN 978-2-919228-12-6)
• Au Nom des pères, 2017 Presses de la Cité (ISBN 978-2258142-57-2)
• Hindi Kano, Retour aux Philippines, 2017 Éditions Sipayat (ISBN 978-2-919228-23-2)
• Chroniques indochinoises, 2019 Éditions Sipayat (ISBN 978-2-919228-32-4)
• Les Franquignols, 2021 Sipayat (ISBN 978-2-9579314-0-8)
• Si un jour tu pouvais me pardonner, 2022 Sipayat (ISBN 978-2-9579314-1-5)
Écrits sur la route, 2024 Œil pour Œil (978-2-9597632-0-5)

EXPOSITIONS PERSONNELLES
• Quelques images d'Afrique (1984 : Amiens, Les jardins d'Aurélien)
• Philippines : Instants d'années (2002 : Paris 8e, Press Club • 2003 : Paris 5e, Espace Le Scribe ; Orléans, Les Temps Modernes)
• En passant par la Chine (2009 : Montreuil, La Raffinerie ; Paris 6e, Galerie du Lucernaire • 2017 : Lille, Galerie Voyageurs du monde • 2025 : Paris 3e, Galerie Impressions)
• Tu m'as conquis tchador (2010 : Amiens, Galerie Synapse-Picardie ; Paris 6e, Galerie du Lucernaire • 2011 : Paris 5e, Institut de recherche et d'études sur la Méditerranée et le Moyen-Orient – Iremmo)
• Sales gosses (2011 : Paris 11e, L'Angora)
• Vagabondages (2012 : Maison de la culture d'Amiens ; Paris 14e, Galerie de L'Entrepôt ; Prieuré de Las Canals, Aveyron ; Galerie L'Œil écoute, Lyon • 2015 : La Petite Galerie, Béziers • 2016 : Paris 14e, Fiap Jean-Monnet ; Douai, bibliothèque Marceline-Desbordes-Valmore • 2025 : Saint-Denis-de-l'Hôtel, Médiathèque)
• South of the Border (2015 : Maison de la culture d'Amiens)
• En Remontant le Mékong (2022 : Paris, Galerie des éditions Caractères ; Douai, bibliothèque Marceline-Desbordes-Valmore ; Lille, Galerie Voyageurs du monde ; Orléans, médiathèque Les Jacobins)

EXPOSITIONS COLLECTIVES
• Biennale de la photographie d'Auxerre (printemps 2006, musée d'art et d'histoire, abbaye Saint-Germain à Auxerre)
• Chine, regards croisés avec Alix Laveau (été 2006, Paris 13e, La Petite Galerie)
• Triptyques (juin 2011, Paris 6e, Galerie de l'Europe)
• Carnets de routes vers l'Orient (hiver 2012, Paris 19e, Espace Belleville)
• 6e Tashkent Internationale Biennale of Photography (octobre 2012, Tashkent House of Photography – Tashkent, Ouzbékistan)
• Milan Image Art Fair (mai 2013, Milan – Italie)
• Salon d'automne (novembre 2013, Paris – France)
• 18e Biennale internationale de l'image (mai 2014, Nancy – France)
• La Quatrième Image (octobre 2015, Paris – France)
• 20e Biennale internationale de l'image (mai 2018, Nancy – France

LIENS EXTERNES
• Les "Barons du sucre" imposent leur ordre sanglant sur Negros par Marc Mangin Le Monde Diplomatique avril 1989 (http://www.monde-diplomatique.fr/1989/04/MANGIN/41634)
• Les Philippines attendent des réformes… ou un coup d'État par Marc Mangin Le Monde Diplomatique avril 1990 (http://www.monde-diplomatique.fr/1990/04/MANGIN/42496)
• Atouts et blocage du régime philippin par Marc Mangin et Joël Picart Le Monde Diplomatique juillet 1993 (http://www.monde-diplomatique.fr/1993/07/MANGIN/45459)
• La mondialisation contre l'Asie, par Marc Mangin Le Monde diplomatique, octobre 1999 (http://www.monde-diplomatique.fr/1999/10/MANGIN/12528)
• Chine : inquiétante vague de chômage, par Marc Mangin Le Monde diplomatique, décembre 2000 (http://www.monde-diplomatique.fr/2000/12/MANGIN/14524)
L'écriture réaliste, interview de Marc Mangin par Valérie Pailler CFPJ, avril 2008 (http://www.cfpj.com/medias/actualites/2008/interviewde-marc-mangin-pour-la-parution-de-chine-l-empire-pollueur-l-ecriture-.html)
• Interview de Marc Mangin par Jordan Pouille pour Mediapart, mai 2008 (https://www.dailymotion.com/video/x562z8_marc-mangin-chine-l-empire-pollueur_news)
• Chine, l'empire pollueur, par Marc Mangin Enviro2b, juin 2008 (http://www.enviro2b.com/2008/11/24/chine-lempire-pollueur/)
Arrêt sur images, par Marc Mangin « Pen Club International 2009 » (http://www.internationalpen.org.uk/files/dmfile/ASIAPACONLINEV.pdf.pdf)(Archive (https://web.archive.org/web/*/http://www.internationalpen.org.uk/files/dmfile/ASIAPACONLINEV.pdf.pdf) • Wikiwix (http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.internationalpen.org.uk/files/dmfile/ASIAPACONLINEV.pdf.pdf) • Archive.is (https://archive.is/http://www.internationalpen.org.uk/files/dmfile/ASIAPACONLINEV.pdf.pdf) • Google (https://www.google.fr/search?q=cache:http://www.internationalpen.org.uk/files/dmfile/ASIAPACONLINEV.pdf.pdf) • Que faire ?)
La Chine face à sa démesure, interview de Marc Mangin par Jean-Noël Potin Le Télégramme, juin 2010 (http://brest.letelegramme.com/local/finistere-nord/brest/ville/edition-la-chine-face-a-sa-demesure-29-05-2010-935823.php)
Marc Mangin et les Philippines, interview de Marc Mangin par Jean-Luc Petit Experience Phiippines, août 2012 (http://www.experiencephilippines.com/philippines/marc-mangin-et-les-philippines)
• Interview de Marc Mangin aux Presses de la cité (http://www.pressesdelacite.com/livre/litterature-contemporaine/au-nom-des-peres-marc-mangin/dossiers/-au-nom-des-peres-interview-de-l-auteur-et-journaliste-marc-mangin-141939) à propos de l'ouvrage Au nom des pères (juin 2017)
• Interview de Marc Mangin diffusée sur le site paternet (http://paternet.fr/2017/07/11/interview-de-marc-mangin/) à propos de l'ouvrage Au nom des pères (juillet 2017)
Interview de Marc Mangin réalisée par Mélanie Croubalian pour la Radio Télévision Suisse (https://www.rts.ch/play/radio/entre-nous-soit-dit/audio/marc-mangin-journaliste-photographe-ecrivain?id=8938623) romande (octobre 2017)

© Marc MANGIN . Reproduction interdite pour tous pays, y compris l'URSS et les États-Unis


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