Ma rencontre avec Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah

Donald Trump s’est donné deux semaines pour décider si oui ou non, il entre en guerre frontale avec l’Iran. Tant de prudence chez lui mérite d’être souligné. Dans l’entretien qu’il m’accordait, en mars 1999, Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah libanais, abattu le 27 septembre 2024, identifiait sans détour les États-Unis comme l’ennemi principal : « La vérité c’est que, aujourd’hui, le territoire libanais est occupé par des chars et des véhicules américains ; le peuple libanais est agressé par des avions américains, bombardé par des roquettes américaines. Le tout sur des financements américains. Seuls les soldats et les officiers sont israéliens. Cela veut donc dire que, en vérité, notre ennemi est américain. Et un ennemi ne peut pas parrainer une paix. Les Américains ne peuvent pas être juge et partie. Quand ils renonceront à appuyer Israël, ils pourront prétendre participer, avec les pays et les gouvernements de la région, au règlement des conflits du Proche-Orient....